Le contexte :
- Un parc régional avec une charte qui avait laissé la « possibilité » de ces extensions de carrières(voir page 29 et pages 83 à 89). [1]
- Un arrêté préfectoral un 19 Août (si, si, sans rire) par un préfet pour une mise à disposition et « consultation » du dossier de demande de PIG [2].
- Un cimentier ambitieux qui a une vision bien à lui de « l’intérêt général » et qui dépose une demande de PIG (une procédure très démocratique genre 49-3)..
- Des montants proposés pour les rachats de terre au seuil du soudoiement.
- Une association vigilante (nom de code AVL3C zone 109) qui se voit dans l’obligation de reprendre du service pour mobiliser l’opinion [3]. [4]
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Un peu de perspective dans tout ça
Ne peut-on pas mettre en relation la frénésie de bétonnage des précieuses terres arables (Paris a vu le jour car nous avons les meilleures terres arables capable de nourrir toute cette population) avec le calamiteux projet de carrière Calcia, a été rasée une surface colossale de bâtiments à Gargenville pour le futur temple de la consommation « marque avenue ».
Le recours à un PIG est assez cavalier, d’autant qu’il est assez difficile d’argumenter l’utilité publique de ces carrières ou encore prétendre l’usage de ressources locales. Par souci d’économie, les promoteurs utilisent le ciment le moins cher de chine ou vrac du nord...
Les illusions de « croissance » de l’OIN seine aval et du grand Paris vont finir par ne plus être soutenable.
Le béton est devenu un pur produit de spéculation, si encore nous tentions de l’utiliser raisonnablement, on pourrait en débattre, mais non, nous en consommons comme jamais (en l’utilisant banché pour économiser de la main d’œuvre).
L’argument de l’emploi n’est pas recevable car la tendance est clairement à l’automatisation.
Il en va de même de prétendre qu’il y a nécessité de construire des logements, essayons déjà d’occuper ceux qui sont vacants.
La défense de l’agriculture et de l’eau des espaces verts sont une priorité, nous mangeons actuellement du pétrole.
Ce local (et calamiteux) projet Calcia est à mettre en relation directe avec la disparition du sable,
Tout comme le béton rentre pour 7% de la production de CO2 mondiale !!! Alors qu’il existe des alternatives.
Comme dirait Hervé Kempf, quand les dinosaures s’obstinent...
Et si nous arrêtions de réfléchir avec systématiquement 50 ans de retard ?
Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonné, le dernier poisson pêché, alors vous découvrirez que l’argent ne se mange pas...
regardez la disparition des terres arables pour apprécier l’ampleur des dégâts.
Venez donc vous promener, en compagnie des nombreux randonneurs (qui viennent de paris et ailleurs) avec vos enfant et petits enfants sur les chemins du Vexin avant que vous ne le dévisagiez définitivement.
Ou sinon, emmenez-les donc à la plage tant qu’il y en a.
En espérant que vous prendrez en considération le point de vue d’un modeste citoyen.
Bien cordialement.