En Val de Seine, on brasse de l’air...
Pollution de l’air : on regarde ailleurs !
Le gouvernement nous montre, avec le passage à 80km/h sur toutes les routes secondaires de notre pays, toute sa détermination à vouloir diminuer le nombre des morts par accident. Sans vraiment pouvoir en connaitre le chiffre au préalable, on imagine que 300 ou 400 morts par an pourraient être évités avec cette mesure.
Cette détermination louable, contre toutes les oppositions, à vouloir réduire ce terrible bilan, doit être comparée au renoncement de l’état à réduire la pollution de l’air que nous respirons.
Il ne s’agit plus là de 3477 morts par an (2017) pour la circulation automobile mais de 48 000 morts par an (2017) dans notre pays dont la cause est la pollution atmosphérique et notamment celle liée aux particules fines.
Pourquoi ces chiffres connus de tous ne suscitent pas une remise en cause générale des politiques publiques ?
L’état français, déjà alerté par la communauté européenne, risque maintenant d’être condamné pour défaut de mesures mises en œuvre visant à réduire la pollution atmosphérique.
Face à cette inaction, des associations et particuliers attaquent l’état.
Chez GPSEO, on cherche aussi l’exemplarité… en vain…
A l’occasion du projet d’extension des carrières de la cimenteries Calcia à Gargenville, nous nous sommes rendus compte (entre autre) que la pollution de l’air dans le val de seine est très forte, notamment aux abords de cette usine d’un autre temps et très polluante…..
Nous sommes dans un secteur où l’espérance de vie est réduite de 18 à 36 mois.
Face à la préservation de la santé des riverains, l’argument de la préservation de l’emploi est toujours évoqué.
On nous rabat les oreilles sur l’économie qui souffrirait de la limitation des émissions polluantes… alors qu’il est tout à fait possible de procéder à des reconversions et de préserver l’emploi.
GPSEO : Intérêt général, autocratie, déni de démocratie ordinaire…
Au sein du jeune GPSEO, on choisit pour nous ! Mais les élus ne savaient pas que certains choisissait pour eux….!
Un débat devait être organisé sur la révision des PLU de Breuil en Vexin et De Guitrancourt autour du projet d’extension des carrières de la cimenterie Calcia.
Il a été retiré de l’ordre du jour, validant de ce fait cette révision, la règle étant : qui ne dit mot consent !
On se rappelle des remarques de Mr. Bédier : « les activités humaines, de toute façon, se terminent mal... nous sommes tous mortels » !
Avec cette philosophie, l’intérêt général n’existe pas. Ce n’est donc pas sur lui que l’on doit compter pour nous protéger !
Mais si les autres élus au sein de cette assemblée ne sont plus consultés : où va-t-on ?
Face à cette mascarade, nous saluons la mobilisation qui a conduit 47 élus à quitter le conseil.
Nopivals continuera à proposer des alternatives à tous ces projets inutiles.
Non aux Projets Inutiles en Val de Seine
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