C’est sans fin... petit historique de c100fin.
Article mis en ligne le 10 mai 2020
dernière modification le 26 août 2020

Les luttes écologigues, c’est sans fin...

  • Le Collectif Flins sans F1 voit le jour début 2009 dès que le conseil général des Yvelines annonce sa candidature pour la création d’un circuit de F1 à Flins [1].
    Ce Collectif réunit des associations, membres de partis et syndicats, des particuliers, des maires de communes limitrophes, désireux de s’opposer à ce projet de manière collective et coordonnée.
    Cette vision collective et cette liberté d’expression se sont vues altérées un moment par la volonté d’un groupe de personnes désireux de prendre le monopole de la prise de décision et de la communication du Collectif Flins sans F1. Le 4 mai 2009, ce groupe de personnes ont décidé de créer une association ( « Flins sans circuit F1 ») sans aucune concertation préalable avec le Collectif Flins sans F1.
    Les 2 structures continuent néanmoins à se battre contre le projet de circuit.
    Le Collectif Sans F1 initie une coordination avec 2 autres collectifs d’IDF. Le Collectif continue la mobilisation activement ( tractages, réunions publiques, manifestations, interpellation des élue.s, exposition, peinture de routes ). La condamnation de P.Bédier l’oblige à démissionner, des guerres de pouvoir avec J.L.Borlo.., le projet bat de l’aile et est abandonné fin 2009
    Ce qui est vécu comme une rare victoire.
  • Commence alors, au sein du Collectif-sansf1, un travail sur les projets inutiles et des réflexions de fond sur des choix de sociétés dès 2011 (en lien avec l’Oin Seine Aval, nommé ensuite GPS&O),
    S’ensuit une mobilisation contre les gaz de schistes en 2011-13 (la moitié des Yvelines est concernées ), les projets d’extraction repartent rapidement en « sommeil » suite à une mobilisation « éclair » nationale exemplaire (car le Larzac était très concerné).
    Au sein de la mailing liste d’organisation sont inscrit.es des élu.es de l’Avl3c en 2014 [2]
    Des réunions aboutiront à la formation d’un collectif d’associations et de citoyens nommé Nopivals [3].
  • Le projet d’extension des carrières Calcia dans le Vexin (annoncé en 2013) sur la zone 109 (établie en 1995) met en avant une des associations, l’avl3c [4] . Celle-ci entreprend un remarquable travail auprès des élu.es et de nombreuses démarches juridiques.
    Certaines personnes du collectif-sansF1 s’impliquent dans cette association et contribuent à sa visibilité avec des actions de terrain, réunions publiques, des dépôts de plaintes, des contributions numériques, médiatiques...
    Plusieurs réunions, actions sont organisées mais, malgré l’opposition des habitants et de nombreux élus, l’état s’obstine et pose un PIG en mai 2015, renouvelé en juin 2018.
  • Parallèlement, courant 2018 au sein de Nopivals, se monte en aparté une association [5] d’associations. Certaines associations membres de Nopivals trouvaient la ligne éditoriale pas assez consensuelle, trop « politique » [6].
    Le collectif Nopivals, après des débuts prometteurs, sombre dans une torpeur dont il ne se redressera pas malgré de jolies réunions publiques sur des sujets ardus que sont les projets de société, d’urbanisme, d’agriculture.
  • En juin 2019, François de Rugy et le préfet des Yvelines signent les arrêtés autorisant l’exploitation des carrières. Les 6 et 7 juillet 2019, l’Avl3c organisent un WE festif et militant sur la propriété privée de Calcia à laquelle elle invite des militant.es parmi lesquel.les se trouvent des Gilets Jaunes et de potentiels « zadistes ».
    Se pose, après ce WE, la question du soutient mutuel entre l’association et la résistance citoyenne en cas d’intervention plus « musclée » et autres interpellations si le chantier venait à démarrer. Une démarcation assez forte s’opère entre certains membres soutenant l’action citoyenne et l’association plus « légaliste ».
    Se retrouvant « à la rue » [7], est remonté en urgence, en septembre 2019, le Collectif-sansF1, qui maintenait une veille sur l’actualité (une grosse base documentaire sur le site toujours entretenue pendant ces 11 ans).
    Le Collectif reprend du service et est renommé Collectif sans fin (c100fin.fr). Les outils numériques sont mis à disposition (mail, site,...).
  • La liberté éditoriale de c100fin est tout aussi fondamentale que la diversité des membres et de leurs expressions. Nous continuons à croire en l’initiative citoyenne et résistons aux nombreuses sirènes de l’entrepreneuriat associatif.
    Le Collectif c100fin soutient l’assemblée de lutte du Mantois et relaie les infos autant qu’il le peut.
    Actuellement, après un gros travail sur les retraites et la dette nous suivons l’actualité sur le Coronavirus et nous nous impliquons dans les divers évènements en fournissant nos compétences et sommes impatient.es de retrouver la vie réelle, déconfinée, plurielle, joyeuse et combative...

À suivre...
Le collectif sans fin