Le Jour où le Japon relève au niveau maximum 7 la catastrophe de Fukushima.
Alors que le "Réseau sortir du nucléaire, Greenpeace, la Criirad... comparaient, dès les premiers jours, l’accident de Fukushima à la catastrophe de Tchernobyl, les autorités françaises (notamment le Ministre de l’Industrie) ne voulaient pas entendre parler de catastrophe mais parlaient d’un simple incident... et maintenant on évoque enfin les dangers pour la santé des populations habitant dans un rayon de 80 kms autour de la centrale... Décidément nucléaire et transparence ne font pas bon ménage !
Vu la fierté à reconnaitre la gravité, la proximité de la mer et la forte densité de population, il va peut-être falloir imaginer un niveau 8 dans l’échelle de la bêtise et de l’obstination humaine.
De quoi être en colère devant les précieux jours perdus, l’absence de coopération internationale.
Vu comment est né cette industrie (les militaires avaient besoin de faire ces centrales pour produire l’uranium) « l’idée » de l’imposer comme source d’énergie civile est arrivée ensuite, on a autant de chance de voir de la transparence que de pique-niquer sur le plateau d’albion. Quant aux vrai enjeux, il est très instructif de faire un peu d’investigation
Voir aussi cet article :
Japon : les clochards du nucléaire
La carte des contaminations en france.