Par Florian Martin dans Politique écologique
Alors que le monde entier a les yeux rivés sur Copenhague, faisons une petite pause ce matin en parlant du bon travail du Costa Rica. Pays de 5 millions d’habitants, le Costa-Rica allie démocratie, biodiversité et développement durable.
Le Costa-Rica : Champion de la biodiversitéLa nature vous accueille dès que vous quittez la ville. Végétale ou animale, la biodiversité représente dans ce pays 6 % de la biodiversité mondiale, pour un Etat qui n’occupe que 0,03 % de la surface du globe. 11 %, c’est la proportion de la surface du pays sous protection totale, et 25 % sous protection. Depuis la fin des années 1980, le Costa Rica a mis en œuvre des politiques et des programmes de préservation de l’environnement.
L’objectif « Zéro Carbone » du Costa-RicaUn pays qui n’émettrait pas de carbone ? C’est l’ambition, pas si folle, du Costa Rica. L’objectif donné est qu’en 2021 (200ème anniversaire de l’indépendance du pays), il soit le premier pays du monde neutre en carbone. L’électricité est majoritairement produite par l’hydraulique et l’éolien et des programmes de recherche développent le géothermique et le biogaz à partir des pulpes de café ! Un « plan stratégique national » vise à développer les énergies renouvelables et les transports en commun, la population est sensibilisée à de nouvelles pratiques et un label « Costa-Rica C neutral » incite les industriels et les services publics à réduire leurs émissions grâce à un manuel de 200 pages rempli de bonnes initiatives à adopter.
Le Costa Rica a du pain sur la planchePour mener à bien ces ambitions, le pays a toutefois beaucoup de choses à faire. Les voitures sont reines dans les grandes villes (il faut 2 heures pour traverser la capitale d’un million d’habitants), les camions remontent les routes de la côte pacifique par centaines chaque jour. Manquant d’un réseau ferroviaire performant, l’avion est beaucoup utilisé au Costa-Rica, même si la compagnie Nature Air s’est engagée à compenser une partie de ses rejets de carbone grâce à l’achat de crédits carbone utilisés pour protéger les forêts tropicales du Sud du pays.
Allez, vous pouvez reprendre les infos de Copenhague, sur Durable.com !
Par Florian Martin