Borloo sur la F1 à Sarcelles : « Un projet existe quand il est ficelé »
Article mis en ligne le 15 septembre 2009
dernière modification le 4 octobre 2014

Lors de sa visite à Argenteuil lundi pour soutenir le candidat UVO à l’élection cantonale partielle, le ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, s’est montré pour le moins dubitatif quant au projet de circuit de Formule 1 à Sarcelles. « Je ne sais pas s’il y a un projet. Moi je n’en ai pas vu pour l’instant » a-t-il déclaré.

Les déclarations se multiplient et se contredisent sur le projet de circuit de Formule 1 porté par le député-maire de Sarcelles, François Pupponi. Après la sortie remarquée de Bernard Laporte, alors ministre des Sports, affirmant que « le projet est magnifique mais il n’y a pas d’argent », puis celle de Christian Blanc assurant que « si le projet de circuit de F1 se réalise en Ile-de-France, ce sera à sarcelles », c’est au tour de Jean-Louis Borloo d’y aller de sa petite phrase.

Interrogé par VOtv sur l’avancement de ce dossier, le ministre de l’Ecologie est resté très évasif parlant plus d’une « initiative » du maire socialiste de Sarcelles que d’un réel projet. Jean-Louis Borloo a ainsi expliqué qu’il n’avait « pour l’instant pas vu de projet » et qu’un projet existait « quand il est ficelé ». Une sortie qui devrait une nouvelle fois provoquer l’ire de François Pupponi.

Des demandes d’audience restées « sans réponse »

Le député du Val d’Oise s’était déjà employé à recadrer le ministre des Sports à l’époque. Il expliquait alors que son équipe avait « présenté à de nombreuses reprises à certains membres du gouvernement un montage financier et juridique réaliste, avec des investisseurs prêts à s’engager. » Une déclaration en totale contradiction avec ce qu’avance Jean-Louis Borloo.

En revanche, le socialiste s’était plaint de n’avoir jamais été reçu par le Premier ministre. « Contrairement à Marne-la-Vallée et Flins qui ont été plusieurs fois reçus par Matignon pour présenter leur dossier, nos demandes sont à ce jour restées sans réponse » affirmait François Pupponi. Visiblement cette requête est restée lettre morte également au ministère de l’Ecologie.