Les défenseurs du projet de circuit de F1 dans les Yvelines viennent de se faire un nouvel ennemi en la personne de Nicolas Hulot. Ce serait « un symbole contraire dans un pays qui se veut à la pointe du combat environnemental », a-t-il déclaré dimanche 31 mai.
« Un chantier qui se fera au détriment de terres agricoles alors qu’on a une pénurie de surfaces agricoles, que tous les dix ans en France c’est l’équivalent d’un département français qui cède à l’artificialisation », a indiqué l’écologiste. « La F1 est une activité qui est loin d’être essentielle et qui est un hymne à la vitesse, une addiction dont il faut qu’on se débarrasse », a-t-il ajouté.
Quelques jours plus tôt, François Fillon a cependant déclaré que le gouvernement ferait tout pour accueillir un Grand Prix de F1 sur le sol français. Et le 26 mai dernier, Matignon a donné son accord au projet de circuit de Flins.
Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, et Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat à l’Ecologie, se sont prononcé contre le projet. En effet, le circuit doit voir le jour sur une nappe phréatique qui alimente des milliers de personnes à Paris. De plus, le terrain choisi devait être dédié à l’agriculture biologique.