Ces nouveaux paysans venus des villes
Documentaire LCP

Du pur jus d’optimisme réaliste, sur base d’expériences concrètes.

Article mis en ligne le 14 octobre 2020

Des témoignages sur des néo-ruraux qui se lancent dans l’agriculture, après avoir lâcher des postes de cadres. Ou bien des paysans qui se convertissent au bio. Ou encore des bergers en ville. Visionnez ce documentaire ici.

Quelques informations tirées du débat qui suit ce documentaire :
Aujourd’hui, sur 10.000 installations d’agriculteurs/an en France, 30% sont hors-cadre familial (en ne reprenant pas la terre issue de la famille). Sur ces 30%, 50% sont en bio et maraichage. En effet le maraichage nécessite moins de capital et moins de terres. Le taux de réussite, 5 ans après l’installation, est remarquable.
Aujourd’hui il y a 40000 exploitations Bio en France, soit 10% des exploitations agricoles totales et 7% de la surface agricole totale.

Exemple du maraichage :
1 hectare par personne pour s’en sortir, donc ce sont de toutes petites exploitations.
Sur une petite exploitation (2 à 3 hectares), au bout de 5 ans : un chiffre d’affaire de 50 à 60.000€, sans endettement, un excédent brut d’exploitation de plus de 60%. Petits salaires, voir pas de salaire pour réinvestir et se passer de crédit.

Aide à l’installation :
La PAC fait des aides à l’installation à l’hectare : les maraichers et leurs petites surfaces n’ont rien.
Les aides à l’installation, du « Parcours à l’installation », sont de 20.000€ environ en maraichage.

Une réflexion de c100fin : l’absence de salaire dans certaines exploitations pose la question de la perte de toutes les protections sociales associées au salaire : chômage, retraite...et cela pour des femmes et des hommes qui s’engagent dans une agriculture durable. Cette question doit être pensée, la caisse d’alimentation, défendue par Réseau salariat, est une ouverture pour soutenir ces petites exploitations.
D’autres penseront qu’il faut sortir du salaire et répondre seulement aux besoins, via l’entraide, on trouve ici les courants libertaires.
Le chemin social et économique de ces petites structures est à trouver, il sera peut-être polymorphe.