Déclaration de Noam Chomsky solidaire de l’occupation de Wall Street
Article mis en ligne le 27 septembre 2011
dernière modification le 4 octobre 2014

Nul ne peut être insensible au fait que des esprits avisés pensent de la démonstration populaire soudaine à Wallstreet, et ailleurs aux USA, où les acteurs populaires du mouvement Occupy Wall Street [1] s’efforcent d’attirer l’attention sur le problème vital sans précédent causé par la spéculation financière aux profits sans limite, gagée par la monnaie qu’elle retire des échanges sociaux, et les jeux du crédit dans leur pays, et dans ceux qui prêtent pour cautionner à l’intérieur et spéculer à l’extérieur (telle l’appropriation des patrimoines immobiliers publics), compte tenu de l’annonce ouvrable du retour exponentiel de la crise internationale de la monnaie et des banques contre les populations du monde, et notamment en Europe où la mémoire convenue voulait qu’à se vivre comme des privilégiés ont eut oublié d’ouvrir les yeux sur les conséquences de la vectorisation néolibérale de l’économie de la valeur, quand l’économie de la valeur de la production serait prescrite et les ressources du service public ne seraient que souvenir. [ ... ]*

Bref, ce qui se passe aux USA nous parle de ce qui se passe en Europe, a priori sachant le mouvement des « indignés », qui empruntent leur nom au petit livre de Stéphane Hessel réclamant la restauration des droits et du pacte politique avec les sociétés [2], s’est révélé en Espagne au printemps dernier, et cela nous regarde au-delà. Personne ne peut le dire plus lapidaire et clairement que monsieur le linguiste et fort en maths : Noam Chomsky.

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