L’encerclement
Article mis en ligne le 28 mars 2010

Sortie en salles le 31 mars 2010

À l’Espace Saint-Michel (Paris)

débats

le 31 mars avec Susan George et Richard Brouillette
le 6 avril avec François Brune et Richard Brouillette

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1er article à l’origine de l’inspiration du film,

2ème article

15 ans et, hélas, pas une ride....

Avec : Noam Chomsky, Ignacio Ramonet, Normand Baillargeon, Susan George, Omar Aktouf, Oncle Bernard, Michel Chossudovsky, François Denord, François Brune, Martin Masse, Jean-Luc Migué, Filip Palda and Donald J. Boudreaux

À travers les réflexions et les analyses de plusieurs intellectuels de renom, ce documentaire trace un portrait de l’idéologie néolibérale et examine les différents mécanismes mis à l’oeuvre pour en imposer mondialement les diktats.

Déréglementer, réduire la taille de l’État, privatiser, limiter l’inflation plutôt que le chômage, bref, financiariser et dépolitiser l’économie : les différents dogmes de cette pensée prêt-à-porter sont bien connus. Et s’ils s’immiscent lentement dans nos consciences c’est qu’ils sont diffusés à travers un vaste et inextricable réseau de propagande.

De fait, depuis la fondation de la Société du Mont Pèlerin, en 1947, les instituts de recherche néolibéraux, ces think tanks financés par des transnationales et des grandes fortunes, propagent inlassablement la pensée néolibérale au sein des universités, dans les médias, auprès des parlementaires, etc.

Cette idéologie qui s’affiche évidence, forte de la sanction historique et scientifique que semble lui avoir conférée la chute de l’URSS, a su intoxiquer tous les gouvernements, de gauche comme de droite. En effet, depuis la fin de la Guerre Froide, le rythme des réformes néolibérales est allé sans cesse s’accentuant. Souvent imposée par la force, que ce soit à travers les plans d’ajustements structurels du FMI et de la Banque Mondiale, sous la pression des marchés financiers et des transnationales ou même par la guerre, la doctrine néolibérale s’étend dorénavant à la planète entière.

Mais derrière l’écran de fumée idéologique, derrière ces beaux concepts d’ordre spontané et d’harmonie des intérêts dans un libre marché, par-delà la panacée de la « main invisible », que se cache-t-il réellement ?

Extraits de la presse internationale :

« L’Encerclement [...] est un documentaire singulier, par son sujet – l’économie
et la politique libérales –, sa forme – des images en noir et blanc –,
et sa durée – 2 h 40. Pourtant, ce film, qui devrait sortir en France en 2009,
reste passionnant de bout en bout. »

  • Catherine Bédarida, Le Monde

« Le film s’écoule avec limpidité et se suit avec passion, parvenant à mettre
en lumière les rouages d’un système économique tout entier fondé sur l’opacité. »

Jérôme Provençal, Les Cahiers du Cinéma

« Une tentative très convaincante de donner vie à ces idées au cinéma
et un antidote aux documentaires composés d’extraits racoleurs en général. »

  • Dennis Lim, The New York Times et The International Herald Tribune

« Au final, écouter ces spécialistes saisissants de clarté nous démêler les racines
du néolibéralisme, les mécanismes de son expansion
et les idées qu’il véhicule est une expérience fascinante. »

  • Malik Berkati, Le Courrier (Genève)

« Deux documentaires ont conquis le coeur du public berlinois.
Le premier s’intitule L’encerclement [...] »

  • Gherardo Ugolini, l’Unita

« Le film factuel le plus excitant cette année au Forum de la Berlinale. »

  • Claudia Lenssen, die Tageszeitung

« Riche, jamais rébarbatif, totalement abouti, L’encerclement est tout autant
une leçon de politique qu’une leçon de cinéma remarquables. »

  • André Roy, 24 images

« Le film ne verse pas dans la propagande, l’émotivité ou l’effet didactique, Brouillette réussi à demeurer purement documentaire. Le film atteint une profondeur et une intégrité particulières en donnant la parole à certains des plus éloquent représentants du néolibéralisme et du libertarianisme (Martin Masse,
Jean-Luc Migué, Filip Palda, Donald J. Boudreaux). Aussi, le spectateur peut-il
y entendre un discours d’un haut niveau académique, juste et non manipulé. »

  • Joscha Bach, Vanity Fair

« Une thèse critique, intelligente et dense comme la grêle sur les origines
et les stratégies du néolibéralisme et ses effets néocolonialistes globaux. »

  • Martin Walder, Neue Zürcher Zeitung

« On connaît ces thèses critiquant la mondialisation, et, pourtant,
on ne les a jamais vu exposée de façon si radicale au cinéma. »

  • Eberhard von Elterlein, Berliner Morgenpost

« L’élément le plus remarquable du 39e Forum fut la présentation de quelques documentaires portant sur des sujets brûlants d’actualité. [...] La radicalité du bilan de Brouillette se reflète dans la conception rigoureuse de ce film en dix chapitres. »

  • Martin Girod, Neue Zürcher Zeitung

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