Toyota quitte la Formule 1 : la fin du pétrosport et du circuit de Flins ?
Article mis en ligne le 5 novembre 2009
dernière modification le 4 octobre 2014

J’apprends ce soir que Toyota a décidé de quitter, dés cette saison, le championnat de Formule 1. J’avoue ne pas être un expert de Formule 1 mais cette information est trés révélatrice de l’adaptation que l’industrie, notamment automobile doit réaliser. Aprés Honda, BMW, Bridgestone et bientôt Renault, plusieurs grands acteurs de la formule 1 quittent le circuit.

Il est possible que Toyota - qui commercialise la voiture hybride Prius - ne souhaite plus associer son image à celle d’un sport qui symbolise le gaspillage d’une énergie fossile qui détruit l’environnement et contribue à la crise climatique en cours. Ce n’est certainement pas la seule raison qui motive le départ de Toyota mais la visite de son site internet démontre que le constructeur automobile souhaite manifestement verdir sa marque en mettant dans la vitrine des véhicules moins polluants et moins couteux. Le critère de la vitesse n’est peut être plus le premier à motiver l’achat d’une voiture.

Et le circuit de Flins ? Le Premier ministre, contre l’avis même de son Ministre de l’Ecologie, a sans doute eu tort de soutenir le projet de création d’un circuit de Formule Un en Ile de France. A n’en pas douter, ce choix n’était pas exactement visionnaire. Aujourd’hui, l’avenir du circuit de Flins paraît gravement compromis même si la vigilance doit demeurer de mise contre ce projet irrationnel. N’hésitez pas à soutenir le collectif Flins sans F1. (photo Flick r Cpakmoi)
Arnaud Gossement
Avocat au Barreau de Paris, Docteur en droit, Enseignant à Paris I et Sciences Po