F1 : Renault lâché par ses sponsors
Article mis en ligne le 25 septembre 2009
dernière modification le 4 octobre 2014

Les principaux partenaires de l’écurie de Formule 1 ne souhaitent plus être associés à Renault, condamné pour tricherie.

Le groupe de banque et d’assurances néerlandais ING et l’assureur espagnol Mutua Madrilena ont annoncé jeudi qu’ils mettaient fin « avec effet immédiat » à leur contrat de parrainage de l’écurie de Formule 1 Renault, à la suite de sa condamnation par le Conseil mondial de la FIA.

« ING va mettre un terme au contrat avec Renault F1 avec effet immédiat », a annoncé la banque dans un communiqué, selon lequel « ING est profondément déçu de la tournure des événements ».

Mutua Madrilena a de son côté rappelé à l’écurie Renault que son accord de parrainage établissait clairement que Renault F1 « devait se conformer à toutes les règles et règlements de la FIA (Fédération internationale de l’automobile) », dans un autre communiqué. « Sa non-conformation conduit Mutua à mettre fin unilatéralement et de manière immédiate au contrat », a poursuivi l’assureur, qui exige le retrait de « son nom, son logo, et de quelconque élément l’identifiant » des monoplaces comme de « tout autre événement prévu dans l’accord de parrainage ».

Innocent, Alonso reste rentable

ING avait annoncé le 16 février qu’il ne renouvellerait pas le contrat de trois ans avec Renault qui s’achève fin 2009 et qu’il se désengageait de la Formule 1 à la fin de la saison, dans le cadre de son programme de réduction des coûts dû à la crise financière. Le contrat de Mutua Madrilena avec Fernando Alonso reste en revanche en vigueur, l’assureur se félicitant que la FIA ait conclu que le pilote espagnol n’était impliqué « d’aucune manière » dans l’accident.

Lundi à Paris, le Conseil mondial de la Fédération internationale de l’automobile a menacé d’exclure définitivement l’écurie Renault de la F1 si elle commettait une nouvelle infraction grave dans les deux prochaines saisons. Son ex-manageur Flavio Briatore a été suspendu à vie alors que son ex-ingénieur en chef Pat Symonds l’a été pour cinq ans dans ce qui est devenu le « crashgate ».

Au GP de Singapour 2008, Nelson Piquet Jr, pilote chez Renault, avait délibérément provoqué un accident, sur ordre de Briatore et Symonds, pour favoriser son équipier Fernando Alonso.

(Source AFP)