Monza et ses grandes courbes, Monza et ses lignes droites, Monza et ses adeptes du KERS. Le système de récupération d’énergie qui ne semble être (à peu près) efficace que chez McLaren et dernièrement chez Ferrari fera son retour chez Renault pour l’épreuve italienne.
L’équipe française avait abandonné le système en début de saison constatant que ses performances étaient en net retrait par rapport à la concurrence. Mais le tracé de Monza et surtout le bénéfice apporté à la monoplace de Kimi Räikkönen par le KERS lors du GP de Belgique aiguise les appétits. Pat Symonds estime que l’avantage du système équivaut à 1/4 de seconde sur un tour mais qu’il n’est pas le seul avantage.
« le KERS présente 3 aspects à retenir : le temps au tour, le gain au départ et la facilité à dépasser. Sur un tour, le gain est d’environ 1/4 de seconde, ce qui peut être intéressant en qualifications lorsque les places se jouent au centième. Sur le départ, il y a beaucoup de distance entre la grille et le premier virage et le KERS apporte un gain de 15m par rapport à une voiture qui n’en est pas équipée. Enfin, Monza est un circuit où il est très difficile de dépasser, le KERS sera alors un gros avantage dans ce domaine. Monza est vraiment une piste idéale pour le KERS. »
Monza se disputera le 13 septembre, une semaine avant l’audition de l’équipe devant la FIA. On espère juste que ce ne sera pas le dernier.