Le collectif « Val d’Oise sans F1 » étonné des déclarations de Christian Blanc
Article mis en ligne le 16 juillet 2009
dernière modification le 4 octobre 2014

Le collectif « Val d’Oise sans F1 » étonné des déclarations de Christian Blanc

(15/07/2009 12:35)

Après la déclaration devant les élus et militants UMP, faite à Sannois, par le secrétaire d’Etat Christian Blanc en faveur de l’implantation d’un circuit de Formule 1 à Sarcelles, le Collectif « Val d’Oise sans F1 » exprime son étonnement. « Comme à Marne la Vallée et à Flins, il n’y aura pas de circuit de formule 1 en Val d’Oise » rappelle le collectif.

Avant de s’attarder sur l’annonce de Christian Blanc, affirmant que « si le projet de circuit de F1 se réalise en Ile-de-France, ce sera à Sarcelles », le collectif « Val d’Oise sans F1 rappelle « que le « projet » porté par le maire de Sarcelles ne se situe pas sur sa commune, mais sur les communes d’Ecouen et de Villiers le Bel ». De son côté, le conseil municipal d’Ecouen a déjà voté à l’unanimité contre ce projet et le sénateur-maire d’Ecouen, Bernard Angels a déclaré en séance publique « qu’il avait reçu l’assurance du Préfet que les terres agricoles ne pouvaient pas changer de destination sans l’accord de la commune. » Des obstacles difficiles à franchir…

« Comme à Flins les terres agricoles sont d’une très grande qualité, elles supportent plusieurs types de cultures et ne sont pas abandonnées comme le prétendent les promoteurs du projet » indique le communiqué. Autre grief : pour des raisons « de sûreté, de sécurité et de rentabilité », son implantation sous les pistes de Roissy est « incompatible avec l’exploitation de l’aéroport Charles de Gaulle » affirme le collectif, qui rejoint ainsi la position du député UMP de Roissy, Yanick Paternotte.

Mise en échec du projet

« Jusqu’à ces dernières semaines, seul le maire de Sarcelles croyait à son projet. Puisque des autorités de l’Etat commencent à y prêter attention, le 17 juin dernier la décision de constituer le Collectif « Val d’Oise sans F1 » a été prise. Il regroupe déjà 24 associations et partis politiques bien décidés à s’élargir et à mettre en échec comme à Marne la Vallée et à Flins le projet de circuit F1 en Ile de France » conclut-il.