La réduction des déficits budgétaires a bon dos. Ces derniers jours, le Congrès américain a voté toute une série de mesures anti-environnementales, au nom de la chasse aux économies. La première n’est pas la moins spectaculaire. Pour la première fois aux Etats-Unis, les parlementaires ont modifié la liste des espèces menacées. Comme les environnementalistes d’outre-Atlantique le craignaient [JDLE] le loup gris du Montana et de l’Idaho n’est plus désormais une espèce menacée. Une décision qui prend le contre-pied d’une décision judiciaire.
Les agences fédérales oeuvrantœuvrant à la protection de l’environnement ont aussi été mises à contribution. Collectivement, le montant des programmes consacrés à la lutte contre le changement climatique baisse de 48 millions de dollars (33,07 millions d’euros).
Le ministère de l’énergie (DOE selon l’acronyme anglais) voit chuter de 438 millions de dollars (301,79 millions €) ses aides à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables. Le ministère de la défense devra, quant à lui, faire 638 millions de dollars (439,60 millions €) d’économie dans la décontamination de ses sites pollués par les radiations. Enfin, l’agence de protection de l’environnement (EPA) devra fermer ou presque ses robinets d’aides à la dépollution des eaux. Les Congressmen lui imposent une diminution de d’1un milliard de dollars (689 millions €) de ses budgets aquatiques.
Nadia DONATI