A Flins, une nouvelle zone artisanale consacrée à l’automobile...
Article mis en ligne le 6 avril 2010

NDLR : c’est parti pour l’OIN...

Si la création d’un circuit de F1 a été abandonnée, la vallée de l’automobile est bel et bien une réalité qui s’affirme avec la
fabrication de la Zoé dans l’usine Renault de Flins. Pour accompagner cette mutation vers la voiture du futur, la communauté
de communes aménage une zone artisanale dédiée à la sous-traitance automobile.

La création de cette zone résulte de la volonté commune de la municipalité
de Flins-sur-Seine, de la communauté de communes Seine-Mauldre
et de l’Epamsa (Etablissement public d’aménagement du Mantois
Seine Aval) de créer un pôle de haute-technologie dédié
en priorité à la sous-traitance automobile. Les collectivités
ne visent pas les fabricants de pièces
pour véhicules classiques, mais bel
et bien les technologies destinées
aux véhicules du futur, telle la Zoé
de Renault, qui sera construite
sur le site de Flins. La nouvelle
zone pourra également accueillir des entreprises artisanales
locales.

Un emplacement de choix

La future zone sera située
entre la route Renault et la
ZAC des Chevries, idéalement
placée à proximité immédiate
du site du constructeur
automobile et de l’A13. Les
entreprises qui feront le choix de
s’y installer devraient bénéficier égaIement
des avantages du plan de relance
du secteur auto obile qui consacre 346 M€
au soutien de la filière.

Sa localisation dans le périmètre de la zone de captage d’eau
potable demande quelques précautions facilement gérables par
l’application de normes de construction adaptées : une
attention toute particulière sera apportée aux
qualités environnementales, paysagères, urbaines
et architecturales du projet.

Pour mener à bien cette opération, la
commune de Flins, la communauté
de communes Seine Mauldre et
1 Empsa se sont constitués en
groupement de commande,
modèle qui leur permet
de s’associer dans le but
de réaliser des économies
d’échelle.

Travailler ensemble

Ce partenariat se traduira en
premier lieu par le lancement
d’études sur la faisabilité et
les conditions de réalisation de
cette zone. La première tranche
devrait démarrer en avril. Son coût
s’élève à 60 000 € pris en charge à
hauteur de 50% par l’Epamsa, les deux
autres collectivités se partageant les 50%
restants.

journal Seine et Mauldre N° 11 d’avril