Des centaines de milliers de personnes qui se rassemblent dans la liesse pour soutenir leurs équipes favorites ou prier ensemble... Touchant ? Non, polluant. L’empreinte écologique de tels rassemblements est considérable : la Coupe du monde de football en Afrique du Sud l’an prochain représentera ainsi à elle seule 67% des émissions totales de CO2 du pays sur un mois. Les grands sommets de politique internationale, qui amènent à grand renfort de jets privés des dirigeants du monde entier autour d’une table pour quelques heures, n’échappent pas à la règle. Bien sûr, il serait illusoire et quelque peu extrême d’appeler à la fin de ce type de festivités sous prétexte qu’ils sont (très) dommageables à l’environnement. Mais tenter de modérer leur impact devient peu à peu une nécessité. Certains l’ont bien compris, d’autres... un peu moins. Alors, quels sont les bons et les mauvais élèves ?
Le bilan carbone d’un grand événement international compte quatre composantes principales : le transport des visiteurs et des participants, de loin le plus important (environ 80% des émissions en dépendent), les dépenses énergétiques faites pour les loger et les nourrir, la construction et l’opération d’infrastructures spécifiques (stades, centres de conférence..).
Pour avoir quelques ordres de grandeur en tête, on peut s’amuser à faire le bilan carbone de quatre grands événements de types très différents, récents ou à venir.