FRANCOIS FILLON VEUT QUE LA FRANCE RETROUVE SON GRAND PRIX
Article mis en ligne le 4 mai 2010
dernière modification le 4 octobre 2014

Le Premier ministre François Fillon n’a pas dit son dernier mot en ce qui concerne le retour d’un Grand Prix de France au calendrier du championnat de Formule1.

Le 22 avril dernier, l’élu de la Sarthe a reçu le prix de l’homme de l’année 2009, décerné par le Journal de l’Automobile. Le Premier Ministre, qui est un grand amateur de sport auto, avait été récompensé pour son implication dans la politique de soutien à l’industrie automobile.

Mais François Fillon sait qu’il peut encore faire beaucoup plus, et notamment pour le sport auto. Après avoir permis aux 24 Heures du Mans de perdurer, il souhaite maintenant ramener la F1 en France, l’Hexagone n’ayant plus accueilli de Grand Prix depuis 2008.

« Mon bilan concernant le sport automobile est assez contrasté », confie le Premier ministre Français. « Je revendique d’avoir participé, avec beaucoup d’autres, au sauvetage des 24 Heures du Mans, menacées, à l’époque, par le comportement peu sportif de la Fédération Internationale de Sport Automobile ; c’était celle de M. Ballestre, pas celle de Jean Todt. Et aussi peut-être par le fait que l’ensemble des organisateurs de cette magnifique épreuve s’étaient un peu reposés sur leur succès ».

Toutefois, François Fillon reconnaît que le dossier du Grand Prix de France n’est pas à classer dans la colonne des réussites. « Je dois reconnaître que je n’ai pas réussi, en tout cas, pas encore, à ramener le Grand Prix de Formule 1 en France. C’est pour moi un échec. Un échec sur lequel je n’ai pas dit mon dernier mot ». Toute la France du sport automobile le souhaite également.