Abandon du ’’projet Flins’’ : la FFSA est furieuse !
Article mis en ligne le 3 décembre 2009
dernière modification le 4 octobre 2014

L’abandon du projet de circuit de F1 passe mal
03/12/09 12:15
La récente décision du Conseil Général des Yvelines de renoncer au projet de circuit automobile à Flins a été très mal accueillie par la FFSA (Fédération du Sport Automobile) et c’est peu de le dire.

« La FFSA tient tout d’abord à souligner le très important travail réalisé autour de ce projet, notamment par le Conseil Général des Yvelines, et malheureusement trop souvent dénigré par des attaques plus démagogiques que réellement justifiées et constructives, » déclare la Fédération dans un communiqué.

« De par la nature même du complexe dessiné par Jean-Michel Wilmotte, de par toute la logique de transport tournée dès le départ sur l’idée d’organiser un Grand Prix totalement relié à la capitale par les voies ferrées, ce circuit représentait une innovation mondiale, » ajoute la FFSA.

La FFSA vante ensuite tous les avantages de la construction d’un circuit à Flins, qu’ils soient industriels ou sportifs. La FFSA fait par exemple remarquer que depuis la fermeture du circuit de Montlhéry à toutes pratiques automobiles sportives, aucune solution de remplacement n’a été trouvée pour la région parisienne.

La FFSA fait aussi un parallèle entre la situation en France par rapport à d’autres pays qui ont pourtant une culture du sport automobile bien moins développée.

« Sur le plan économique, alors même que la Corée du Sud vient de se mobiliser pour accueillir en 2010 un Grand Prix de Formule 1, on peut s’étonner que ce type d’événement, troisième spectacle médiatique au monde après les Jeux olympiques et la Coupe du Monde de Football, soit à ce point dénigré en France par une certaine classe politique, » poursuit la FFSA.

« Le dynamisme des pays asiatiques n’est pas contestable, et la volonté de certains pays - comme le Japon, la Malaisie, Singapour depuis 2008 ou la Chine depuis 2004 - à accueillir un Grand Prix de Formule 1 témoigne que ce type d’événement n’est pas du tout, comme certains le prétendent, une image du passé, mais, au contraire le symbole de la capacité d’un pays à accueillir des événements valorisant notamment la haute technologie, » ajoute la Fédération française.

La FFSA précise encore qu’un « récent sondage réalisé par l’institut IPSOS montre qu’une majorité de Français est favorable à l’existence des sports mécaniques, et ne considère pas que ceux-ci doivent disparaître pour des raisons environnementales. »

Daniel THYS
© CAPSIS International