Crashgate : Flavio Briatore réclame un million d’euros
Article mis en ligne le 13 novembre 2009
dernière modification le 4 octobre 2014

L’ancien directeur de l’écurie Renault F1, le flamboyant Flavio Briatore, réclame un million d’euros de dommages et intérêts à la Fédération internationale de l’automobile (FIA) dans le cadre de l’affaire du « Crashgate », a annoncé jeudi le quotidien britannique The Guardian.

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Les grandes dates de l’affaire
M. Briatore a fait appel de son exclusion à vie pour avoir triché au GP de Singapour en 2008. Cet appel doit être examiné par le TGI de Paris le 24 novembre.

L’ancien patron de Renault, qui estime que le Conseil de la FIA n’a pas été impartial, souhaite obtenir l’annulation de la sanction le concernant et au moins un million d’euros au titre du préjudice causé à sa réputation, selon le Guardian.

Une sanction motivée « par un désir excessif de vengeance »

Flavio Briatore compte invoquer le fait que le président de la FIA, Max Mosley, a été « aveuglé par un désir excessif de vengeance » à son égard, croit savoir le Guardian. « La décision d’ouvrir une enquête et de la soumettre au Conseil (de la FIA) a été prise par la même personne, le président de la FIA », avance le quotidien, se fondant sur certaines déclarations. Fin septembre, Max Mosley s’était félicité de l’exclusion de Briatore estimant que la FIA avait « coupé les mauvaises branches ».

L’ancien pilote de Renault, Nelson Piquet Jr., avait affirmé avoir reçu des consignes pour provoquer un accident volontaire lors du Grand Prix de Singapour, le 28 septembre 2008, et ainsi favoriser le succès de son son coéquipier Fernando Alonso.

Flavio Briatore, qui a quitté ses fonctions à la suite de ce scandale, a écopé en septembre d’une suspension à vie, tandis que le directeur technique Pat Symonds a été suspendu pour cinq ans.

D’après le Guardian, Pat Symonds va également faire appel afin d’obtenir, lui aussi, l’annulation de sa suspension, arguant du fait que les audiences menées par le Conseil de la FIA dans l’affaire du « Crashgate » n’ont pas été menées dans les règles.

leparisien.fr