Sortir nos cerveaux du confinement.
Article mis en ligne le 1er avril 2020
dernière modification le 3 avril 2020

Commencer par réduire drastiquement la télévision et la radio.

mise à jour 03/04/2020
Edouard Philippe 2 avril 2020 :
« Aujourd’hui, la logique du confinement, elle prévaut, au moins jusqu’au 15 avril et sûrement pour longtemps. »
« sûrement pour longtemps » Donc probable interdiction de sortir pour autre chose que pour le travail et continuer à entretenir le bordel qui nous a amené là.
Le prooojeeeet « le travail rend libre » va enfin se réaliser....

Tout ces échanges sur pleins de groupes sont forts sympathiques mais je crains qu’après ce confinement on s’approche plus de l’état du bulot attendant que son eau de cuisson soit assez chaude.
On devrait un peu aussi se secouer les puces, je dis ça, je dis rien...
Les blagues, memes ou autres humours plus ou moins cyniques (ou désabusés), c’est un truc indispensable et sympa mais pas suffisant, je crois...
Faire l’autruche n’aura qu’un temps, 15 jours, c’est pas mal déjà, non ?
Est ce que travailler sur l’après intéresse du monde ou on on se contente de déconner, pester et commenter jusqu’à la quille ?
Un boycott le plus fort possible dans la conso serait assez opportun peut-être (comme on est en train de s’y préparer...)
Demander que tous les projets professionnels et publiques se fassent désormais à comptabilité ouverte....

L’état des troupes est confondant, côté gilets jaunes, intermittents,... on est plusieurs à vraiment être interloqués...
Mais ne pas arrêter les bonnes choses pour autant.
C’est comme un vin équilibré
De la douceur et un peu d’âpreté...
J’ai des doutes et crains que tout le monde ressorte encore plus excité qu’avant (cf les années folles après 1918 et la grippe espagnole)...
C’est bien parti pour...
Flippant...

01 avril 2020
Les entreprises et les gouvernants utilisent les outils numériques depuis des décennies et ont une sacré longueur d’avance.
Il faudrait développer la communication publique numérique comme le font pas mal de sites et garder des traces « non officielles » de l’histoire...
La « winning » attitude de nos gouvernants ou entrepreneurs produit chez eux un refus pathologique du doute ou des échecs quitte à les dissimuler ou mentir pour ne pas perdre la face. Une conviction que seule l’autorité suffira à remettre le train sur les rails, problème, les rails sont partis...Donc complot par omission de leur part et développement de thèses conspirationnistes chez les salariés ou citoyens...

Les réseaux sociaux et leur immédiateté, l’afflux incessant de nouvelles (bien sûr que la « veille » est importante aussi) risquent d’avoir des conséquences graves sur nos psychismes, la stupéfaction et la « fascination du désastre » en cours nous paralysent. Retrouvons d’urgence notre temps de cerveau disponible.

Il faudrait profiter de ce confinement pour s’organiser activement à une reprise en main du bazar par des citoyens plutôt que le laisser aux actionnaires.
Au lieu d’attendre, attendre car en sortant on risque d’être bien pris au piège.
De grosses lacunes dans les outils structurels dont nous faisons amèrement les frais en cette période de confinement.
Plancher sur les reprises véritablement citoyennes des mairies, conseil généraux, finances, agriculture... Et ne pas se contenter uniquement d’e-apéro (indispensable aussi néanmoins)
Rêvons...

Tant que ne seront pas levées les questions concernant la possibilité d’implication plus large de citoyens.
Tant que ne sera pas endigué l’enfermement ou l’appropriation corporatistes, associatifs, éditorials (être capable de citer les autres...).
Tant que nous n’utiliserons pas les outils numériques d’organisations et communication rapides, collégiaux et transversaux pour agir, réfléchir et construire rapidement. (sites internet, nextcloud, kanboard, frama...), on ne peux qu’être d’accord que les rencontres sont une condition indispensable à toute fédération mais si nous ne nous intéressons pas d’urgence à la technologie...
Alors nous perdrons…
Au boulot...
Prenez soin de vous, à bientôt